Bouc-Bel-Air est historiquement située sur le piton rocheux où est construit le château, qui culmine à 258 m d’altitude.
La commune comprend de nombreuses autres collines, comme celle des 3 Pigeons (233 m) au nord, celle du Bois de Jussieu (231 m) à l’ouest ou celle de la Salle (239 m) au sud. Elle est également bordée par la colline de Valabre au nord-est et les premiers contreforts du massif de l’Étoile au sud, avec notamment le Baou-Roux, qui culmine à 302 m, et le lieu-dit Sousquières.
Le point culminant de la commune est cependant au cœur de la forêt des Terres Blanches, la principale forêt de Bouc-Bel-Air, à 332 m d’altitude près du lieu-dit Peyrefuguette.

Rivières :

Le Grand Vallat. Affluent de l’Arc qu’il rejoint au lieu-dit Saint-Pons. 15,2 km de long. Source à Simiane-Collongue. Le Grand Vallat traverse la commune de Bouc-Bel-Air d’ouest en est en passant par la Salle, le Pont de Bouc et San Baquis.
La Luynes.
Affluent de l’Arc
19 km de long.
La Luynes borde la commune de Bouc-Bel-Air, dans sa partie nord-est.

Bouc-Bel-Air est un village perché de caractère défensif.

Les Jardins d’Albertas.

Route Départementale 8 à la hauteur du Chemin de Castillone. A 11 km d’Aix en Provence

Classés. Monuments Historiques. Jardin Remarquable. La Demeure Historique. vmf. Parcs et Jardins Provence-Alpes-Côte d’Azur.

17e s. La famille de Séguirran, seigneur de Bouc, crée les jardins.

Henri de Séguiran est le beau-frère de Nicolas-Claude Fabri dePeiresc, conseiller au Parlement de Provence, homme de lettres, astronome, scientifique et collectionneur.

Le jardin mêle l’utile, le fruitier et le potager, à l’agréable, jardin à la Française.

1673. Le mariage de Marc-Antoine d’Albertas avec Madeleine de Séguiran fait entrer le jardin dans le patrimoine de la famille d’Albertas.

Jean-Baptiste d’Albertas donne une dimension nouvelle au Parc.

Les traditions françaises et italiennes, avec leurs succession de terrasses, sont développées.

Les Jardins sont magnifiques :  bassins étagés, jets d’eau, cascade, grotte de fraîcheur : fausse grotte tapissée de concrétions calcaires avec 7 niches qui correspondaient à 7 statues.

Le parc à la française est inspiré par Lenôtre.

Stendhal en fait une description élogieuse.

Le portail monumental ouvre par une grille de fer forgé qui figure la couronne et le blason des Albertas (« de gueules au loup ravissant d’or« ) au couchant et celles de Séguiran « d’Azur au cerf ravissant d’or« , au levant.

Nombreuses statues : Neptune du sculpteur aixois Chastel (1726 – 1793),  8 tritons soufflant de l’eau, deux Sphynges portant le blason des Albertas, quatre statues monumentales(Hercule, David, Mars, le Gladiateur Borghèse), quatre Atlantes qui supportent la terrasse.

La terrasse avec des parterres de roses, de buis…

Grand canal de 80 m de long, miroir et symbole de l’eau domptée. L’art des fontainiers est particulièrement remarquable.

De très beaux platanes.

Les jardins accueillent des manifestations réputées : comme Les Journées des Plantes d’Albertas qui réunissent pendant trois jours en mai commerçants et amateurs du monde végétal.

Le site accueille réceptions, photos, événements…